Monsieur YANG Xiaoyang, président de la Société chinoise pour la promotion des arts et de la culture et Monsieur Rémy ARON, président de l’Association française des arts plastiques, et la Société Louis Matzo Paris, ont le grand plaisir de vous inviter à l’exposition.
2024 Beaux-arts olympiques à Paris
A la Seine musicale, 1, Île Seguin 92100 Boulogne-Billancourt, ouverte au public tous les jours du 9 au 13 août 2024 de 11h00 à 19h00 Accès libre et gratuitement Le Grand salon est climatisé.
Affiche de l’exposition 2024 Beaux-arts olympiques Paris
L’événement est organisé conjointement par la Société chinoise pour la promotion des arts et de la culture et l’Association française des artistes plasticiens, avec le soutien du Comité international olympique, du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et de la Fondation chinoise pour la littérature et l’arts. L’événement des beaux-arts olympiques a été fondé conjointement par le Comité international olympique et la Société chinoise pour la promotion des arts et de la culture. L’édition présente s’inscrit dans le programme officiel de l’Olympiade culturelle du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris et le Ministère de la culture. Cela reflète bien le statut international et l’influence significative de cette manifestation.
Le vernissage du 8 août a rassemblé presque trois cents invités, y compris des responsables du CIO et des organisations sportives internationales, des personnalités des mondes du sport, de la littérature et des arts chinois et français, des membres de la presse internationale, ainsi que des représentants d’artistes chinois, français et internationaux, des champions olympiques.
Cérémonie d’ouverture de l’exposition sur la Place Rodin, Seine musicaleLes invités participant au vernissage le 8 août 2024
Depuis les Jeux olympiques de Pékin en 2008, l’exposition Beaux-arts olympiques est devenue un événement culturel essentiel des Jeux olympiques contemporains. Organisé à Pékin, Londres, Nanjing, Rio et d’autres villes hôtes au cours des seize dernières années, il a accueilli des milliers d’artistes du monde entier. Depuis sa création, les Jeux olympiques ont régulièrement inclus une exposition artistique majeure tous les quatre ans. La Société chinoise pour la promotion des arts et de la culture et les pays hôtes des Jeux olympiques travaillent main dans la main pour inviter des artistes chinois, des artistes des pays hôtes et d’autres régions à créer et à y exposer des œuvres d’art. L’objectif principal est de promouvoir l’esprit olympique et de diffuser les idéaux modernes des Jeux olympiques à travers le beau et l’art.
En 2024, lors du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France et du centenaire des Jeux olympiques à Paris depuis 1924. L’organisation de l’exposition Beaux-arts olympiques revêt une grande signification. En effet, cet événement est à la fois un hommage noble à l’esprit olympique et une belle concrétisation des échanges culturels profonds entre la Chine et l’Europe.
Sous le thème « Ensemble, bâtir la paix« , cette manifestation reflète pleinement la philosophie et les valeurs des Jeux olympiques modernes, mettant en lumière la vision de la communauté de destin de l’humanité. Dans le contexte actuel de divisions et de défis, l’art joue un rôle de pont qui dépasse les frontières et crée des liens entre les individus, incitant les peuples du monde entier à se rassembler autour de la paix et l’amitié.
L’exposition rassemble plus de 120 œuvres d’art de près de 100 artistes de plus de 10 pays, dont la Chine, la France, l’Espagne, la Hongrie, la Belgique, la Bulgarie, l’Allemagne, la Croatie, Israël et le Kurdistan, couvrant la peinture chinoise, la calligraphie, la peinture à l’huile et la sculpture. Les œuvres sont riches en formes et en styles, mais toutes, sans exception, interprètent la compréhension profonde de l’olympisme et l’aspiration à la paix.
Cette édition a introduit pour la première fois des œuvres de calligraphie chinoise. Cela a apporté une touche de plus à l’événement, offrant au public une expérience plus enrichissante.
Pendant l’événement, des artistes chinois, français et internationaux ont participé à un séminaire académique et des activités artistiques axés sur la création et l’échange, sous le thème « Ensemble, bâtir la paix« .
Yang Xiaoyang, président du La Société chinoise pour la promotion des atrs et de la culture (SCPAC) et artiste de renom a déclaré : » la SCPAC s’est toujours engagée à promouvoir les échanges culturels internationaux, et nous espérons que cette conférence deviendra un lien et un pont reliant les différentes cultures, et qu’elle permettra de construire un monde pacifique et beau grâce au pouvoir de l’art ».
Rémy Aron, artiste peintre français et président de l’Association française des artistes plasticiens a également déclaré dans l’interview : « Il s’agit d’un dialogue artistique qui traverse les frontières, et nous espérons qu’en exposant des œuvres d’art de différents pays, nous pourrons améliorer la compréhension et la résonance entre les cultures de différents pays. »
Depuis longtemps, un lien culturel étroit entre l’art et les Jeux olympiques perdure. Les Jeux ne se limitent pas à une compétition sportive, mais représentent également une scène où l’art éclaire la vie et symbolise l’esprit humain. Les beaux-arts enrichissent la signification culturelle des Jeux avec leur charme unique. L’exposition Beaux-arts olympiques offre une plateforme pour fusionner ces deux aspects, offrant aux artistes du monde entier une scène pour présenter leurs talents et leurs rêves, perpétuant ainsi l’esprit olympique à travers l’art.
L’exposition des Beaux-arts olympiques de Paris (2024) s’inscrira dans l’histoire de l’art international grâce à ses couleurs éclatantes, incitant chacun à viser l’excellence et à collaborer pour un avenir harmonieux et splendide.
Le Cabinet de Monsieur Emmanuel Macron, le président de la République et Monsieur Thomas Bach, le président du CIO ont soutenu cette manifestation culturelle et olympique par courrier.
Initiée en 2008 à l’occasion des Jeux olympiques de Beijing, l’édition 2024 des Beaux-arts olympiques présente 93 artistes.
Artistes du côté chinois :
WANG Dongling, SHEN Wansheng, ZHANG Gaiqin, LI Shijie, HU Kangmei, ZENG Laide, SUN Xiaoyun, ZHANG Xuguang, HUANG Shengfan, HU Qiuping, CHEN Hongwu, BAO Junyi, ZENG Xiang, WANG Houxiang, HONG Houtian, LI Yuandong, WEI Siqin, ZHANG Gongzhe, YE Xin, LONG Kaisheng, GUO Yicong, YANG Lizhou, WANG Yingchun, JIANG Baolin, XIE Zhigao, ZHAO Xucheng, NIMA Zeren, CAI Chao, CHENG Dali, WANG Xijing, HUO Chunyang, WANG Mengqi, TANG Yongli, XU Qinsong, LIU Jian, ZHANG Zhimin, ZHAO Qi, FAN Yang, TIAN Liming, LIANG Zhanyan, SUN Yong, ZHANG Lizhu, GAO Yun, ZHAO Wei, CHEN Mengxin, DING Mijin, YANG Xiaoyang, LIN Rongsheng, ZHOU Jingxin, LI Xiaoxuan, JI Lianbin, LIU Jian, LI Xiaojun, YU Hui, CHEN Ping, HE Jialin, ZHANG Jiangzhou, CHEN Peng, JIA Guangjian, LIU Wanming, AKMAL
Artistes français et européens :
Gilles ALFERA, Rémy ARON, Anilore BANON, Jean-Daniel BOUVARD, Pàl BREZNAY, Claude CEHES, Claude CHAMPY, Nani CHAMPY, Mauro CORDA, Sophie DELPY, Philippe DEQUESNE, Michel GEMIGNANI, Ramzi GHOTBALDIN, Patrice GIORDA, Albert HADJIGANEV, Jörg HERMLE, Boris KACIC, Nacéra KAÏNOU, Rachid KIMOUNE, Pierre LE CACHEUX, François LEGRAND, Michèle LELOUCHE, Tselin MA, Bruno MADELAINE, Olivier MASMONTEIL, Natalie MIEL, Clémentine ODIER, Marc PEVSNER, Moreno PINCAS, Joel POMMOT, Juan Garcia RIPPOLLES, Victoria Cano PEREZ
Retour médiatique en Chine : (Oui, c’est en chinois, mais avec un plugin quelconque de votre navigateur, vous pouvez le transformer en français facilement pour comprendre de quoi on parle.)
Affiche de l’exposition : attention à l’adresse 3 rue de Lisbonne
Lieu : Mairie du 8e arrondissement de Paris, 3 rue de Lisbonne 75008 Paris Exposition du mardi 10 au samedi 21 septembre 2024 Ouverture : de 10h00 à 17h00, nocturne le jeudi jusqu’à 19h00, samedi de 10h00 à 12h00. Accès : Métro Saint-Augustin Réservation recommandée pour les visite notamment pour le rencontre avec un des artistes le jour de votre visite, en vous inscrivant dans cet agenda.
Entrée au 3 rue de Lisbonne de la Mairie du 8e arrondissement
Le passage vers l’exposition
Vernissage le Mercredi 11 septembre à 19h00 Réservation conseillée par ce formulaireou avec un carton d’invitation physique ou électronique :
Programme de rencontres avec les artistes:
12/09 à 17h30 Séminaire « La peinture, une aventure de notre temps, en France et en Chine », animé par Rémy Aron et Mimi QiuyunTing en présence des artistes : LIU Fenghua, Phénix Varbanov (SONG Xiaosong), SUN Dongfeng, XING Junqin, ZHANG Dongyu et avec la participation des artistes Jie WANG… Pour y partciper, inscrivez-vous par ce formulaire d’inscription.
Du 11 au 12 septembre : Les artistes sont présents sur l’exposition, LIU Fenghua, Phénix Varbanov (SONG Xiaosong), SUN Dongfeng, XING Junqin, ZHANG Dongyu.
Miroir… Miroir… : Chine-France Autrement
Prof. Dr. Fred Dervin, Université d’Helsinki, Finlande
Depuis les années 90, la Chine a suscité des réactions et sentiments divers en Occident : admiration, coopération mais aussi incompréhension, inquiétude voire peur.
De son côté, la France représente un partenaire culturel, intellectuel et économique majeur pour la Chine. Elle est bien connue, appréciée et respectée pour son artisanat, la mode et ses contributions en matière d’art. En 2024, les deux pays commémorent soixante ans de relations diplomatiques. Organisée par la Galerie ICI-Labas, basée dans le célèbre quartier 798 à Pékin, cette exposition propose d’interroger comment la France et l’Empire du Milieu sont perçues et représentées à travers l’art, au-delà des stéréotypes et visions fantasmées. Depuis sa création, la galerie a pour mission de créer des liens et ‘miroirs’ artistiques et intellectuels entre la Chine et l’‘Occident’ et de promouvoir le travail d’artistes chinois et français en Chine et ailleurs. La galerie propose également d’éduquer les publics chinois et internationaux sur l’art en tant que rencontres interculturelles.
L’exposition ‘Miroir… Miroir… : Chine-France Autrement suit les mêmes principes en mettant en scène une dizaine d’artistes chinois de différentes régions, générations, traditions et styles artistiques. Tous ces artistes ont un lien in-/direct avec la France. Certains artistes sont également issus de familles mixtes chinoises-occidentales et soulignent l’importance d’utiliser l’art pour interroger la notion d’interculturalité.
Comment ces artistes chinois voient-ils la France (et donc la Chine) ? Quelles ont été les influences de la France (et donc de la Chine) sur leurs productions artistiques et leurs façons de penser ? Qu’apprennent ces artistes de nouveau sur la France pendant la durée de l’exposition ?
L’exposition permettra aux visiteurs de revoir aussi leurs représentations sur l’art dit ‘chinois’ mais aussi et surtout nos préjugés sur la Chine et… la France. Cette exposition, qui se veut amicale et enrichissante pour toutes et tous, sera accompagnée de visites culturelles pour les artistes chinois en France, des rencontres avec le public pour réfléchir autour de la Chine et la France ‘autrement’ et d’un colloque scientifique sur l’art dans les deux pays (entre autres). Une deuxième exposition rassemblera des artistes français autour de la thématique du miroir artistique et intellectuel en Chine fin 2024.
3 Janvier 2024
Fred DERVIN est un chercheur de renommée internationale dans le domaine de l’éducation et de la communication interculturelles ainsi qu’un artiste curieux et unique en son genre. Dervin est actuellement professeur des universités titulaire et directeur de thèses à l’Université d’Helsinki, en Finlande. Il a publié plus de 200 articles scientifiques et 80 ouvrages dans différentes langues sur l’identité, la communication et l’éducation interculturelles, ainsi que la migration. Depuis 2023, le professeur Dervin est conseiller artistique et commissaire d’expositions auprès de la Galerie ICI-Labas à Pékin (Chine).
Presentation de l’equipe
Commissaires: Rémy ARON et Professor Fred DERVIN
Conseiller artistique: Junqin XING Né à Shouyang, province du Shanxi en 1960, diplômé de l’Académie des arts de l’Armée populaire de libération en 1989, et de l’Académie centrale des beaux-arts en 1993, il était en 2002 un des premiers artistes à s’installer dans le quartier artistique 798. Il est professeur invité à l’Académie des beaux-arts de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie et à l’Université de Jinzhong dans la province du Shanxi.
La galerie ICI-LABAS s’est installée dans le quartier 798 en janvier 2017. Sa mission est de créer une nouvelle atmosphère au cœur de cette zone artistique. ICI-LABAS propose aussi des plateformes d’échanges, encourage un esprit d’innovation entre les cultures orientales et occidentales et tente de stimuler des rencontres entre artistes de différents pays. Enfin, ICI-LABAS promeut le talent des jeunes artistes auprès du grand public.
Mimi TING Yunqiu, directrice de la galerie ICI LABAS
Gallery ICI LABAS 艺栈画廊 798 Dong Street Art Zone #D10 Beijing China 100015 Tel: 8610-57626062 Fax:8610-670808001 Courriel: icilabas@yahoo.com / ting0820@126.com
Mécènes, sponsors et soutien
1. Atout France, l’Agence de développement touristique de la France
2. Groupe des commerçants de Jinzhong du Shanxi pour l’art et la culture
3. La société immobilière Huayan du Shanxi
4. Chambre de Commerce et d’Industrie française en Chine (CCIFC)
5. Capella Cultural Program
6. Overseas Chinese International Culture Media Group 华裔天下国际文化传媒集团
7. WM ARCHITECTS法国米多芬建筑设计师事务所
8. MetaU Gallery 画廊
9. Pekin Accueil – Association s’adresse aux français et aux francophones nouvellement arrivés ou déjà résidents à Pékin
10. Beijing Guotai Huanyu Construction Co., Ltd北京国泰环宇建设有限公司
11. Reastaurant Tsé Yang 巴黎正阳大酒楼
12. HRH .org .华人会
13. Shanxi Ruyan Wine Industry Co., Ltd山西如燕酒业有限公司
Les artistes présents à l’exposition
1. Tianque DING 丁天缺
2. Jianguo XU 徐健国
3. Junqin XING 邢俊勤, du 10 au 12 septembre, surtout le 10.
4. Qiping YU 余启平
5. Phenix VARBANOV 宋小松, les 11 et 12 septembre.
6. Trinley DECHEN 赤列德庆
7. Dongyu ZHANG张冬彧, du 10 au 12 septembre.
8. Dongfeng SUN孙东风, du 10 au 12 septembre.
9. Fenghua LIU刘风华, du 10 au 12 septembre.
Tianque DING 丁天缺 1916 -2013
L’homme Ding nait sur terre, l’astre qui tombe.
En hiver 1916, je suis venu au monde.
Dès l’enfance, fier et obstiné,
A contre-courant de la société.
J’ai perdu en prison de trop longues années,
Et me retrouve, hélas, octogenaire, déjà!
Réhabilité en 1979 et 1985, j’ai pu franchir les mers.
L’Europe m’offrit alors de nouveau horizons.
Depuis toujours amoureux des beaux-arts,
Et surpris par l’arrivée si soudaine de la viellesse,
Je ne veux toujours pas sacrifier au goût du temps pour plaire,
Et emboiter mes pas dans les traces d’autrui.
Désormais, je préfère m’en tenir à mon propre style,
Prétendument conservateur et médiocre,
Et rester fidèle à moi-même.
Traduit par LI Chensheng paris2000
« Je voudrais tout d’abord vous présenter rapidement Ding Tianque et son livre Rêve d’un mont solitaire. Ding Tianque a eu, entre autres, pour camarades de classe WU Guanzhong et ZAO Wou-Ki, au sein du département de peinture à l’huile du professeur WU Dayu à l’Académie nationale de beaux-arts de Hangzhou. Comme, ces années-là, il était chef de groupe, il devait gérer beaucoup de choses. WU Guanzhong et ZAO Wou-ki sont, plus tard, devenus célèbres et ont acquis une renommée internationale. Alors qu’après 1949, Ding Tianque a connu un destin très différent. Il a été arrêté en 1951 comme contre-révolutionnaire et emprisonné. Plus tard, peu de temps après être sorti de prison, il a de nouveau été emprisonné. Il a ensuite été envoyé à la campagne dans le cadre du mouvement de la réforme par le travail et y est resté jusqu’en 1978. En 1979, il a été réhabilité et est retourné à l’Académie des beaux-arts de Chine mais en tant que travailleur temporaire et rédacteur pour la Collection de traduction artistique (Art Translation Collection). Son désir de toujours était de retourner à l’Académie des beaux-arts et d’être reconnu par elle. »
15 decembre 2018 à Shanghai Capella, par SHI Jianbang, critique d’art
BIOGRAPHIE
1916 Né le 26 décembre 1916 à Yixing, province du Jiang Su, Chine
1935 Diplômé de l’Académie nationale des beaux-arts de Chine à Hangzhou.
1947 Assistant du professeur WU Dayu à l’Académie nationale des beaux-arts de Chine à Hangzhou.
1949 Condamné en tant que chef de file de la « Nouvelle peinture scolaire » et exclu de l’Académie nationale des beaux-arts de Chine à Hangzhou. Ding Tianque s’installe alors à la Zhejiang Medical College.
1951-52 Accusé d’être « anti-révolutionnaire » et emprisonné pendant deux ans sans être officiellement condamné. Après sa libération, il habite près du Lac de l’Ouest, étudie l’I-Ching et devient un artiste indépendant.
1958-68 Fauxment accusé à nouveau et emprisonné pour « anti-révolutionnaire »; renvoyé à son village natal pour une rééducation à un camp de travail pendant 10 ans, avec toutes ses œuvres d’art confisquées.
1980 Réhabilité politiquement et travaille temporairement comme rédacteur en chef pour la série de traductions de la Journal Fine Art à la Zhejiang Academy of Art.
1983 Exclu de la Zhejiang Academy of Art pour avoir perdu son dossier de travail.
1985 Politiquement réhabilité à un plus haut niveau et étudie les arts modernes au Département des Arts Plastiques de l’Université Paris 8.
1987 Retour au pays Chine.
1993 Visiting Professor au Département des Arts, Université de Huaqiao.
Expositions
2000 Exposition solo de DING Tianque organisée par la China Academy of Art, Hangzhou.
2002 Exposition solo à la Galerie Cathay, 8e arrondissement, Paris
2005 Exposition collective « Ici-Làbas » au Centre Culturel chinois de Paris
2006 Exposition collective « Ici-Làbas » à la salle ronde du National Art Museum of China
2010 Exposition solo au Tang Yun Art Museum, Hangzhou
2011 Exposition collective au Sujia Art Museum, Wuxi
Diffusions Documentaires
1999 Diffusion spéciale de « Orient Horaire » de la CCTV
2012 Ding Tianque, document spécial de Yixing TV-Cent personnes de Yixing
Books and Translations:
1992 Pablo Picasso,revision de texte,Shanghai People’s Fine Art Publishing House
1997 Selected Stories by Maupassant,Zhejiang Culture and Art Publishing House
1998 Selected Poems by Paul Verlaine, China Youth Publishing House
2000 My Art Career, Today China Publishing House
2005 Reflet Miroir de Mes Anciens Rêves, Hong Kong Tianma Publishing House
1980-1982 ÉditorialLes Traductions en Arts, École des Beaux-Arts de Zhejiang:
-Kandinsky
-Cézanne – Le visage de Cézanne
-La couleur a gagné son indépendance – La pensée de Van Gogh
Est-ce que Biffé est un peintre?
-Après avoir vu les huit gravures de Zao Wou-Ki – Henri Michaux
Les sept paysages récents de Zao Wou-Ki (1973-1978)
Autoportrait de Zao Wou-Ki, traduit par Meng Xiaomin, révisé par Ding Tianque
Les couleurs (traduit de « De l’impressionnisme au modernisme »)
Les couleurs (traduit de « L’Encyclopédie des Arts » en français)
Le futurisme à Paris
Sur la couleur, sur la peinture
Der Blaue Reiter
Le nouveau langage des formes artistiques
Portrait de zhenzhen 2003, huile sur toile 64,5 x 80,5 cmLe lavabo, huile sur toile, 81 x 64,5 cm
Jianguo XU 徐健国
BIOGRAPHIE
Xu Jianguo, également connu sous le surnom de Dà Diàozi (argot pour « maître de la couleur »), né à Shanghai en 1951. Durant son enfance, Xu Jianguo a étudié la peinture classique et la calligraphie sous la direction de Ye Zhihao, chercheur à l’Institut de Littérature et d’Histoire de Shanghai. En 1976, il a obtenu un diplôme de Bachelor of Fine Arts de l’Académie de Théâtre de Shanghai et a été aux États-Unis en 1984 pour approfondir ses connaissances artistiques. En 1984, il a obtenu une maîtrise en beaux-arts (MFA) à l’université Bard de New York et a devenu un artiste professionnel à la galerie Soho de New York. Durant les trente années suivantes, il a organisé chaque année des expositions personnelles et, parallèlement, Xu Jianguo a exploré nouveaux domaines d’intégration multiculturelle. En 2010, son œuvre majeure « Shanghai Vista » a été exposée à l’Exposition Universelle de Shanghai.Depuis 2010, ses expositions personnelles, parrainées par l’ambassade américaine en Chine, ont été présentées dans les grands musées de Chine, dont le Musée de la Capitale de Beijing (automne 2010), le Musée d’Art de Shanghai (printemps 2011), le Musée de Guangdong (printemps 2012) et le Musée National de Chine (automne 2013). Ses œuvres ont également été exposées à le Musée de Brooklyn, Smith College et le Musée des Beaux-Arts de Boston, et Sotheby’s Hong Kong a organisé des expositions personnelles pour lui.
Depuis 2016, la galerie Alisan de Hong Kong a organisé une exposition personnelle pour Xu et a présenté ses œuvres lors de plusieurs éditions d’Art Basel Hong Kong et Shanghai Art 21 après 2016. Les œuvres de Xu Jianguo ont combiné les caractéristiques artistiques de l’Est et de l’Ouest. Sa série unique de peintures à l’huile non seulement transcende le système symbolique de la peinture à l’encre classique chinoise et le système de la lumière et de la couleur occidentales sur le plan conceptuel, mais intègre également le charme unique de l’encre et du papier orientaux avec les expressions occidentales des effets de lumière et de couleur dans les médias artistiques. Cette collision sans précédent dans l’histoire de l’art a fusionné les civilisations humaines et créé un nouveau domaine multi-esthétique. Ses œuvres artistiques ont immédiatement gagné la faveur des collectionneurs du monde entier.
Paris I 2012-2013, encre couleur sur soie, diamètre 38 cmParis II 2012-2013, encre sur soie, diamètre 38cmShanghai 2014-2015, encre couleur sur soie diamètre 38 cm Shanghai 2012, encre sur soie diamètre de 38 cm
Junqin XING 邢俊勤
BIOGRAPHIE
Né en Shouyang, province du Shanxi, en 1960, spécialement recruté en 1979, diplômé de l’Académie des arts de l’Armée populaire de libération en 1989, diplômé du Département de peinture à l’huile de l’Académie centrale des beaux-arts en 1993.
Transféré en 1995 au Studio d’art et de création de l’Armée de l’Air de la Région militaire de Pékin, il a tenu en 1997 à le Musée national d’art de Chine « Xing Junqin – Thèmes militaires » exposition personnelle; la même année, il a remporté le premier prix des nouvelles œuvres littéraires et artistiques de l’Armée populaire de libération et le premier prix de l’Exposition nationale du 70e anniversaire de l’Armée populaire de libération.
En 2000, il s’est rendu en Europe avec une délégation d’artistes chinois pour étudier l’art; en 2001, il a représenté la Chine à l’ONU et a remporté le prix le plus élevé au Camp international de création artistique de l’UNESCO tenu au Vietnam.
En 2002, il a été invité à la Faculté des beaux-arts de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, en qualité de chercheur invité et de conférencier, et a tenu une exposition commune avec le recteur de l’Académie, le professeur Ian Howard. L’ouverture de la cérémonie a été présidée par l’ancien Premier ministre Kevin Rudd. Après cela, il a tenu plusieurs expositions communes avec le recteur Howard à Sydney, et a été invité à donner conférences et à créer à l’Académie australienne de la Défense. En 2008, il s’est rendu en Russie pour une inspection avec une délégation d’artistes.
En 2002, le premier groupe a été stationné dans le quartier artistique 798 et a reçu successivement les visites de l’ancienne Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Annan, du Premier ministre et ministre de la Culture autrichien, du président de la Fondation américaine des arts, du président de la Fondation italienne des arts et du Secrétaire général du Conseil Australia-Australie. Il a également donné interviews à German TV 1, ABC TV australien, Hong Kong TV, CCTV et China Education TV. Premier peintre militaire à avoir réussi à promouvoir l’art de la peinture militaire dans le monde.
En 2006 les expositions ont été organisées successivement au Musée national d’art de Chine, à la Galerie Dante de Padoue en Italie, à la Galerie d’art pionnier de New York, aux États-Unis, et au Miami Art Fair. Ses œuvres ont été sélectionnées par des institutions artistiques et collections personnelles telles que le Musée national d’art de Chine, le Musée militaire chinois, le Mémorial chinois de la guerre contre le Japon, l’Académie nationale de défense australienne et Padua Art en Italie, la Fondation australienne de la télévision et de la radio, aux États-Unis, en France, au Japon, à Hong Kong, en Taïwan, à Singapour et en Malaisie.
Il est membre de l’Association des artistes chinois, professeur invité à la Faculté des beaux-arts de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, peintre à l’Académie de création artistique de l’Armée populaire de libération, professeur invité à l’Université de Jinzhong dans le Shanxi, peintre distingué à l’Académie de peinture de Dalian, artiste au Musée militaire de la révolution chinoise du peuple et membre du jury des expositions artistiques nationales.
Serie Les Guerriers en camouflage n°1, 48 x 40 cm, Acrylique et huile sur toile, 2024Serie Les Guerriers en camouflage n°2, 48 x 40 cm, Acrylique et huile sur toile, 2024Serie Les Guerriers en camouflage n°3, 48 x 40 cm, Acrylique et huile sur toile, 2024Serie Les Guerriers en camouflage n°4, 48 x 40 cm, Acrylique et huile sur toile, 2024
Qiping YU 余启平
BIOGRAPHIE
Education :
1980 Admission au Département de la peinture chinoise de l’Académie des beaux-arts de Nanjing, spécialisé en peinture chinoise
1984 Diplômé de l’Académie des beaux-arts de Nanjing
Carrière :
1984-91 Rédacteur en chef du Jiangsu Painting Magazine des Editions des beaux-arts du Jiangsu
1991- Émigré au Japon en tant qu’artiste résident
Critiques
« La qualité des peintures de YU Qiping réside dans leur aspect irréel et fantasmagorique, avec images et personnages qui ne sont pas « réels ». Cette expression naïve, cette malice, cette confusion, cette méditation profonde, où le faux devient vrai et le vrai devient faux, où l’on pénètre à l’intérieur, où l’on s’immerge dans les émotions exprimées par les peintures; et où l’on s’en éloigne, observant leur noble caractère. À moitié enchanté, à moitié détaché, inconstant comme dans une partie de cache-cache, c’est comme regarder le visage souriant de Yu Qiping avec son monture de lunettes rouge à la mode, à moitié profondément savant, à moitié humoristique d’artiste. En réalité, à l’intérieur, il est à moitié mer, à moitié feu. »
Critique de XU Mingsong, en 2020
« Yu Qiping nous a créé un monde naïf, intérieur, subtil et profond, mais la vérité de l’existence s’épanouie en lui. Il peut éveiller votre sentiment de tranquillité, votre concentration et votre désir pour les choses permanentes. Les conflits sont résolus, transformés en une aspiration pour l’expression authentique des émotions et une aspiration pour la joie mystérieuse. Dans cet univers, la sagesse n’a pas de signification; ce qui a vraiment de la signification est l’enivrement pour l’existence esthétique.
Cette quête se reflète également dans la technique de peinture de Yu Qiping. Il comprend profondément les diverses techniques traditionnelles de la peinture chinoise, mais il les a transformées dans une perspective moderniste, et sur cette base, il a développé son propre langage pictural unique. Ce langage constitue la base linguistique de la tendance esthétique du « Nouveau Orientalisme ». J’aime beaucoup cette esthétique de peinture de Yu Qiping : un style et une tendance qui sont profondément imprégnés d’un goût Nouveau Oriental. Ce n’est pas un simple retour à la méditation bouddhiste, ni une reproduction de la pensée taoiste de retrait du monde, mais plutôt, dans un contexte moderne, par évitement des états d’existence tels que la mécanisation, l’encombrement, la précipitation et l’absurdité, il révèle et interprète la quête pour l’état authentique d’existence humaine. Je nomme cela « peinture Nouveau Orientalisme » : il poursuit l’état où il n’y a pas de moi, où rien n’est distinct, où tout est confusion et unité. »
GE Hongbing, Faculté de lettres, Université de Shanghai
Mur de palais dans le vent de février, encre et couleurs sur papier xuan, 44 x 63 cm, 2018Bureau idéal, encre et couleurs sur papier xuan, 41 x 61 cm, 2021
Phénix VARBANOV | 宋小松
BIOGRAPHIE
Phénix Varbanov naît à Sofia d’un père bulgare et d’une mère chinoise, artistes tous deux. Après des études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il rejoint l’Académie nationale des beaux-arts de Chine, à Hangzhou. S’il continue depuis à travailler le papier et l’encre selon les techniques chinoises traditionnelles, sa pratique n’a cessé de bourgeonner des techniques et des mémoires que son appétit approche : frottage, froissage, pliage, dilution des encres, empreintes, art conceptuel, abstraction. Il expose depuis plus de vingt ans à Paris et à Pékin. Exemplaire sans doute d’une culture ouverte et cosmopolite, toujours prêt à s’aventurer hors de ses marques, il donne avec la peinture, le dessin, l’installation et la photographie, une œuvre d’une forte unité.
Prix Charles Oulmont 2023, “Arts plastiques”
FORMATION
1988 Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris avec félicitation du jury
Sans titre 1, encre sur papier xuan, 70 x 100 cm, 2023Sans titre 2, encre sur papier xuan, 70 x 100 cm, 2023Sans titre 3, encre sur papier xuan, 70 x 100 cm, 2023
Trinley DECHEN (འཕྲིན་ལས་བདེ་ཆེན། 赤列德庆)
BIOGRAPHIE
Trinley Dechen est né en 1987, grandit, vit et travaille à Shigatsé dans le Tibet, en Chine. Trinley Dechen est un jeunes artiste tibétain talentueux qui a déjà réalisé cinq expositions personnelles et participé à plus de dix expositions collectives en début de carrière. Il est diplômé de la Faculté des arts de l’Université du Tibet d’un Master des beaux-arts (MFA) en 2015.
Ces dernières années, Dechen a commencé à se faire un nom hors de Chine. Ses œuvres ont été célébrées dans des expositions à travers l’Amérique et l’Europe, notamment à Los Angeles, Miami et San Francisco. Originaire des Himalayas, les œuvres de Trinley Dechen font référence aux fonctions religieuses traditionnelles de l’art tibétain, mais se libèrent de cette seule intention afin de « créer une nouvelle esthétique tibétaine ».
Autoportrait n° 4, huile sur toile, 60 x 80 cm, 2018Village d’Himalaya n°26, huile sur toile, 45,7 x 61 cm, 2022
Dongyu ZHANG 张冬彧
Autoportrait
BIOGRAPHIE
ZHANG Dongyu est née à Pékin. Elle est diplômée du Département des arts de la Scène de l’Académie centrale du théâtre de Chine. Elle est artiste senior de premier rang de la CCTV. Elle est membre de l’ Association chinoise des Arts et de la scène, de l’Association Chinoise de des artistes de la télévision et de l’Association chinoise des femmes artistes. Elle a remporté plusieurs fois le Prix d’or de la conception artistique de la télévision nationale.
Ses peintures ont participé à deux reprises aux expositions « Sept œuvres de femmes » tenues au Today Art Mus, à l’exposition de l’Année chinoise aux Pays-Bas; à l’exposition « Expansion et intégration » et à l’exposition « Le caractère de la peinture : Peinture à l’huile chinoise » organisée par la Société chinoise de peinture à l’huile au Musée de beaux-arts de Chine; à la deuxième édition de l’exposition « Œuvres de Beijing » organisée par la Socité de peinture à l’huile de Beijing; à la 26e édition de l’Exposition nationale du portrait du Japon, à l’Exposition des artistes contemporaines » de Chine, et elle a remporté le Prix américain d’art en 2022
Une plante sur la table, huile sur papier, 50 x 28 cmL’hôte est partie, huile sur papier, 50 x 28 cmUne pause, huile sur papier, 50 x 28 cmBoire, huile sur papier, 50 x 28 cm
Dongfeng SUN 孙东风
BIOGRAPHIE
Né à Kunming dans le Yunnan Diplômé de la faculté des beaux-arts, l’Académie des arts de l’Armée de libération en 1989 Artiste peintre à l’huile et scénographe Maître de beaux-arts de première classe nationale Membre du Studio de création du Troupe de théâtre de la Direction générale politiques de l’Armée de la libération Membre du conseil de la Société chinoise des arts de la scène Membre du comité des arts visuels de la Société chinoise de la scénographie Professeur invité à l’Académie des arts de l’Armée de la libération de 2012 en 2014
Robe bleue (qingyi), huile sur toile, 50 x 70 cm
La « robe bleue » (qingyi) est un type de rôle féminin traditionnel dans l’opéra chinois. Ce nom vient des vêtements souvent portés par les personnages incarnés, qui sont des robes plissées de couleur bleue. Les caractéristiques de la performance de la « robe bleue » sont principalement le chant, les mouvements relativement petits et une attitude grave. Ce type de rôle occupe une place importante dans l’opéra, souvent utilisé pour représenter des femmes dignes, sérieuses et vertueuses, telles que femmes vertueuses et dévouées ou héroïnes fidèles.
Le rôle Xiaodan, huile sur toile, 50 x 70 cm
Le Xiaodan est spécifiquement désigné dans l’opéra chinois pour représenter des rôles de jeunes femmes, généralement interprétés par femmes d’environ 20 ans, révélant une vitalité jeunesse et une allure fraîche et adorable et leurs costumes sont souvent luxueux et richement ornés.
Rêve surpris dans le jardin, huile sur toile, 50 x 70 cm
Le Rêve surpris dans le jardin est un chapitre important du classique de l’opéra Kunqu intitulé Pavillon aux pivoines 牡丹亭. Cet extrait est connu pour sa profondeur d’expression émotionnelle et son style artistique raffiné. Il raconte l’histoire d’amour réelle et fantosmatique entre DU Liniang et LIU Mengmei.
Adieu ma concubine, huile sur toile, 50 x 70 cm
Adieu ma concubine est un extrait classique de l’opéra qui raconte l’histoire de combat pour la suprématie entre le roi de Chu, XIANG Yu, et le roi des Han, LIU Bang. À la montagne Jiuli, XIANG Yu était encerclé à Gaixia. Dans son camp, il trinque avec sa concubine YU Ji. Or, pour ne pas être un fardeau pour XIANG Yu, YU Ji se suicide par arme blanche. XIANG Yu, profondément affligé, et sentant qu’il n’a pas le courage de retourner voir les gens de son pays natal, se suicide au bord de la rivière Wujiang.
Adieu ma concubine est célèbre pour sa profondeur d’expression émotionnelle, son art de la scène raffiné et ses effets artistiques de scène riches et variés. Les acteurs révèlent le monde intérieur et les changements émotionnels des personnages de la pièce à travers des moyens d’expression tels que le chant, la parole, les gestes et le combat.
Fenghua LIU 刘枫华
BIOGRAPHIE
Né en 1956 Artiste peintre et scénographe A vécu le passage des villages d’artistes de l’Ancien palais d’été vers Songzhuang Chercheur indépendant Actuellement professeur invité à l’Académie centrale des arts dramatiques
Sans titre, encre sur papier xuan,, 50 x 100 cm, 2022
Sans titre, encre sur papier xuan,, 50 x 100 cm, 2022
Toute l’exposition est accrochée au Musée le 25 septembre pour son grand vernissage du 29 septembre et est visible par des photos dans la galerie suivante :
Catalogue téléchargeable
Couverture du catalogue de l’exposition, téléchargeable en cliquant sur la couverture ou sur celien.
Aventures de la couleur : art contemporain français色彩的探索:法国当代美术展
Information pratique
Exposition du 29 septembre 2022 au 2 janvier 2023
Musée de Suzhou ouest 399, rue Changjiang, Suzhou 215011, Chine
10 artistes français :
Rémy ARON
Christian ASTOR
Michel GEMIGNANI
Patrice GIORDA
Jean-François LARRIEU
Tselin MA
Olivier MASMONTEIL
Natalie MIEL
Marc TANGUY
Jean-Marie ZACCHI
Commissaires de l’exposition :
Rémy Aron
Zhongjun Liu
Organisateurs/Partenaires :
Musée de Suzhou
Association française des arts plastiques
Shanghai Initial Art Development Co., Ltd
Avant-propos du Musée
Henri Matisse a déjà dit que l’utilisation de la couleur expressive constitue l’un des éléments essentiels de la pensée moderne et une nécessité historique qui ne peut être modifiée. Cette affirmation puissante rappelle la tempête artistique vigoureuse des 19e et 20e siècles qu’il a vécue, une vague après l’autre.
Aujourd’hui, cent ans plus tard, la tempête n’est pas encore terminée. Les artistes de ce pays planifient et recherchent toujours, comme leurs prédécesseurs, une imagerie unique et sensuelle du sujet, de la composition, de l’agencement de l’espace, de la déconstruction et de la réorganisation des éléments et, surtout, l’exploration incessante de la couleur. Le processus d’exploration est plein d’inconnues et de défis passionnants. Il s’agit parfois d’une harmonie bien pensée de tons en écho, parfois basée sur une impression fugace et une intuition.
La richesse des couleurs tirées de la nature est un choix partagé par de nombreux artistes de l’exposition. Ils se tournent vers les plaines, les coteaux, les côtes et les terres exotiques pour trouver l’inspiration. Zacchi représente des arbres dans des tons bleus très saturés, une atmosphère de rêve imprégnant la représentation figurative. De la même manière qu’il utilise des créatures comme sujet, Larrieu utilise des tons chauds et passionnés pour exprimer la tension et l’émotion sur la toile, rappelant les merveilles kaléidoscopiques de l’enfance. Ce faisant, le peintre transmet sa vision de l’humanisme et de protection de l’environnement. La série méditerranéenne de Tanguy est un équilibre de tons chauds et froids, en accord avec un impressionnisme profondément ancré dans la tradition française.
En étirant le visuel avec la couleur, les compositions d’horizon de Masmonteil combinent sa compréhension du paysage et de la narration, offrant une autre latitude d’imagination. Les vases de fleurs de Giorda, qui sont des natures mortes, ont une atmosphère poétique classique et font ressortir les couleurs par la lumière et l’ombre, s’épanouissant dans un cadre limité avec une vie infinie. D’autre part, les motifs très décoratifs et les blocs de couleur de Miel nous ouvrent une fenêtre après une pour montrer l’innocence du primitivisme et le langage soigneusement élaboré des symboles.
En outre, l’exposition présente le cubisme et l’abstraction, en utilisant différents coups de pinceau et lignes pour interpréter l’espace, les objets et les thèmes. Quelle que soit la perspective ou l’approche, les 118 oeuvres de 10 artistes français contemporains constituent une exploration passionnante de la couleur qui ne manquera pas d’apporter force et espoir grâce à l’art, surtout à l’heure où le coronavirus est toujours présente dans les pays du monde entier !
Enfin, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à Association Français des arts plastiques pour le coparrainage de cette exposition. À l’occasion du premier anniversaire de l’ouverture du Musée de l’Ouest, l’exposition « Exploration de la couleur – Contemporain français », organisée par le Musée de Suzhou et mise en place par Suzhou Design Week, sera un pont important pour les échanges culturels entre la France et la Chine en 2022, ainsi qu’un merveilleux témoignage et une continuation de l’amitié de longue date entre le Musée de Suzhou et le monde de l’art français.
Musée de Suzhou Septembre 2022
Préface du Commissaire général : De l’ aventure de la couleur dans la peinture d’ aujourd’ hui.
Rémy Aron, commissaire général et artiste participant
Dans la composition picturale, la couleur a nécessairement une autonomie tout à fait originale.
Présenter aujourd’hui à Suzhou une exposition de dix peintres français qui ont intégré dans leur travail, cette relation à la couleur, non pas pour une recherche décorative, mais en considérant les forces et les effets de la couleur, mérite d’être considéré avec attention.
Comme le suggérait Gauguin, quand il avait dit qu’un centimètre carré de vert est moins vert qu’un mètre carré de la même couleur, nous allons montrer, par-delà les notions du figuratif et de l’abstrait, une exposition qui trouve sa cohérence dans l’investissement de ces dix artistes autour de l’éclat coloré et de l’espace plastique organisé avec les outils qu’offre la couleur.
Bien entendu, cette couleur doit se comprendre dans les limites qui sont celles de la forme et de la dimension qui va la recueillir. L’expression et le sentiment qui peuvent s’en dégager viennent s’articuler pour réjouir le monde d’un autre univers.
La joie et l’énergie vitale éclairent, par la couleur libérée et la créativité bien comprise, le nouveau monde qui commence maintenant après cette pandémie. N’ayons pas peur ! La poésie de la couleur, perçue par les peintres, n’est pas comme le décorateur qui veut faire de « belles couleurs », mais bien plutôt un engagement total pour trouver des rapports qui parlent et viennent donner une notion éminemment picturale à l’unité plastique.
Les rapports quelques fois surprenants que les œuvres de cette exposition vont présenter au public viendront poser des questions sur la tradition. Car ces dix peintres sont intensément formés aux grandes traditions de la peinture occidentale et ont fréquenté la nature avec des intensités passionnelles.
Mais ils posent des questions par leurs recherches quant à la créativité contemporaine et à la possibilité d’une éclosion colorée pour retrouver les voies naturelles de la tradition. Il y a en effet, dans cette exposition que nous avons organisée ici à Suzhou au sein de ce nouveau musée magnifique, qui est un écrin rare pour l’expression et pour la manifestation de la peinture, une exposition tout à fait originale.
La ville de Suzhou est le joyau reconnu des jardins le Chine et nous sommes véritablement enthousiastes que cette exposition puisse être accueillie ici. Ce groupe d’artistes réunis autour de l’aventure de la couleur ont tous pris des risques importants avec « le bon goût » qui gère le monde l’art de ce temps en Occident. Par le langage pictural qu’ils ont investi, ils veulent donner des potentialités nouvelles à la réflexion de la vitalité de l’homme dans le monde de ces temps nouveaux.
Depuis longtemps on a voulu opposer d’une façon arbitraire, le dessin et la couleur mais cette contradiction s’est exprimée par la synthèse « des Fauves ». Ce mouvement pictural du début du vingtième siècle s’est exprimé en valorisant la force des surfaces et des dimensions colorées dans l’expression de l’espace et de la lumière. Nous voulons inscrire cette exposition dans cette continuité, car elle est un chemin qui va vers la plénitude de l’expression de la modernité.
Je remercie la ville de Suzhou d’accueillir notre exposition et suis particulièrement heureux qu’elle puisse se tenir dans cette cité profondément culturelle de la Chine éternelle.
Affiche du forum « L’art de la peinture à l’huile et l’esprit humaniste ».
Académie des arts de Chine dont fait partie l’Académie de peinture à l’huile présidé de Monsieur Yang Feiyun, a célébré son 70e anniversaire. A cette occasion, l’Académie de peinture à l’huile a organisé un forum sur la peinture à l’huile dans la société contemporaine et son avenir, intitulé L’art de la peinture à l’huile et l’esprit humaniste.
Monsieur Rémy Aron, président de l’Association française des arts plastiques intervient au forum par vidéo sous-titré.
Photo collective des participants au forum « L’art de la peinture à l’huile et l’esprit humaniste ».
Yang Feiyun, président de l’Académie de la peinture à l’huile de l’Académie nationale des arts de Chine.
Voici l’intervention de Monsieur Rémy Aron
son intervention est transcrit en français :
Je tiens à vous dire d’abord combien c’est une grande joie et un grand honneur de pouvoir dire quelques mots d’amitié à cette événement important qu’est l’anniversaire de la fondation de l’académie des arts de Chine dont fait partie l’académie de la peinture à l’huile de Chine. Celle-ci est présidée par YAN Feiyun que je respecte profondément.
Ma joie est aussi amicale avec les artistes de c’est deux institutions, des relations profondes se sont nouées autour de la peinture et de vraies connivences nous relient.
La peinture à l’huile fut introduite en Chine à la fin du XIXe siècle et depuis elle s’est développée jusqu’à aujourd’hui. C’est une technique très ouverte qui permet d’exprimer toutes les subtilités du domaine de l’art pictural. Elle reste et je vais le dire ici, l’un des médiums essentiels du monde de notre temps.
La peinture est un langage qui provient de la nuit du temps. Elle met en relation le monde, la nature, la personne humaine et les questions métaphysiques et spirituelles. En effet, elle s’est développé autrement en Occident et en Chine.
Les bases spirituelles de ces deux civilisations sont, bien entendu, différentes.
La civilisation occidentale depuis la Grèce antique et la religion chrétienne a placé l’homme au centre de l’univers tendit que la civilisation chinoise a considéré que l’homme était très modeste par rapport à l’immensité des phénomènes naturels, les montagnes, les eaux et tous les mouvements du vent et des nuages.
L’homme en Chine est pris dans la danse des configurations des choses et le peintre laisse des traces de la contemplation des moments qu’il contemple.
Il tente de rassembler toutes les forces intérieures et extérieures dans des instants rares. La concentration du peintre, quand il prend son pinceau, doit être total pour qu’ils produisent une trace qui symbolise l’infini et l’éternité.
C’est vrai que dans la période récente dit de l’art contemporain on évoque plus les formes, les couleurs et leurs articulations dans les limites du tableau. On ne parle plus de ce langage universel de la peinture et des peintres comme passeurs de spiritualité. On a quitté les peintres qui cherchent la juste proportion, la nuance et l’unité…
Lors de la première guerre mondiale et de ce suicide incontestable de la civilisation occidentale, des artistes face à ce désastre, ont manifesté, comme Marcel Duchamp, la vanité qui leur semblait être celle de l’ordre et de la beauté, alors qu’en Occident le 19éme siécle avait été un des plus riche période pour l ‘art.
Ils ont laissé des objets hors du langage plastique qui sont des symboles dérisoires mais qui fondent une conception de la civilisation en rupture avec le passé. « La Fontaine » par exemple et les ready-made sont, à mon avis, des expérimentations qui manifestent l’incommunicabilité des hommes entre eux et un égotisme désespéré et désespérant.
Car la peinture, à mon avis reste un langage qui doit intégrer les règles du grand jeu humain en utilisant les formes et les couleurs afin d’organiser une œuvre. Une œuvre qui réunisse le peintre, et tout son présent au monde dans l’unité du poème plastique.
La conscience des limites et la proposition plastique qui en découlent sont fondamentales, je veux parler de la composition et de l’orchestration des formes. Car il faut noter que le jugement esthétique est un jugement qui ne dépend pas de la chose représenter.
Delacroix disait qu’une œuvre d’art se juge à une certaine distance alors qu’on ne distingue pas le sujet et Cézanne recommande aux peintres de peindre en profondeur.
Je pourrais tenter de définir les outils que le peintre doit intégrer à son apprentissage pour qu’il puisse acquérir sa liberté intérieure mais ce n’est pas le propos de ces quelques phrases.
Le 19e siècle a vu aussi l’apparition de la photographie qui, d’une certaine façon, à libérer la peinture de l’obligation de la représentation du réel en lui ouvrant un domaine spécifique qui est celui de l’espace et de la poésie plastique.
La peinture c’est en effet libéré pour laisser libre cours à l’invention, à la recherche et à la réflexion intérieure sur la place de l’homme par rapport à la nature et aux questions sans réponse.
Notons bien que l’homme lui-même fait partie de cette nature.
À notre époque, le champ des possibilités de la peinture à l’huile est infini et la richesse des découvertes peut être aussi vaste que chaque humain.
L’Académie de la peinture à l’huile de chine est l’une des structures principales dans le monde qui concentrent, je peux dire, mes espoirs car elle réunit des artistes vraiment conscients de la mission qu’ils ont dans le monde.
Elle participe activement à tous les niveaux, aux enseignements des arts en Chine.
Cela permet d’envisager un bel avenir pour l’art pictural car la Chine reste le grand pays de la peinture.
J’ai visité et bien connu de nombreuses écoles des Beaux-Arts en Chine.
On continue à former les élèves et à pratiquer les enseignements, suivant les méthodes les plus traditionnelles et expérimentées aussi bien pour la peinture chinoise que pour la peinture à l’huile.
Les deux axes auquel je crois profondément pour cette formation sont bien, l’étude de la nature, la peinture devant la nature, de la nature morte, au portrait et aux paysages ainsi que la copie d’après les grands maîtres qui doivent être aimés et admirés profondément.
Cette admiration des maîtres est un moyen pour essayer d’approcher leur processus créatif et comprendre comment la nature leur a révélé des possibles. C’est le moyen incontestable de former la main, le regard et le cœur de l’artiste. Ses apprentissages permettent de tester et d’expérimenter, d’approfondir le regard sur le spectacle du monde, pour s’engager par la suite et, je pourrais dire en même temps, dans l’aventure des compositions plastiques et de toutes les expériences de la créativité.
Ces deux axes de formation sont une garantie pour les générations qui viennent de pratiques professionnelles sérieuses.
Je souhaite du fond du cœur, pour finir, tous mes vœux les plus chaleureux à l’académie des arts de Chine et à l’académie de peinture à l’huile de chine car elles sont, je le répète, l’espérance de la vitalité de la peinture bien comprise dans le monde d’aujourd’hui.
Elles contribuent à une vraie renaissance pour le monde.
Charismatique artiste vivant et créant entre la France et la Chine, ancien Président de l’Association de la Maison des artistes, membre de l’Académie nationale de peinture de Chine et actif vecteur d’échanges culturels internationaux, Rémy Aron est invité par sa galerie parisienne de prédilection, la galerie Barlier, à exposer une sélection d’œuvres donnant la mesure de 50 années d’expériences picturales.
La notion de « Spacisme » sous laquelle sont regroupées les expérimentations de Rémy Aron, joue avec les concepts les plus fondamentaux mais aussi les plus discutés de l’art contemporain. En faisant référence de manière détournée au Spacialisme de l’après-guerre, l’artiste rappelle une interrogation primordiale que tout peintre, quelle que soit son orientation, doit se poser : où commence l’œuvre et où finit l’objet ? Là où le Spacialisme décrétait que l’espace dans la toile devait désormais faire partie d’un espace plus large, celui de son support en tant qu’objet et celui de son environnement, le Spacisme de Rémy Aron fait le choix d’assumer la finitude de l’espace-toile, pour mieux retrouver l’essentiel de l’œuvre contenue en elle.
Point de vue théorique d’une réelle portée philosophique, Rémy Aron fait partie de ces créateurs qui au fil des siècles ont perçu ce qu’est le fondement réel de la « tradition » : il ne s’agit pas d’un ensemble de règles arbitraires reproduites pour elles-mêmes, – ceci étant un dogme et les dogmes sont à fuir –, mais une essentialité de l’art trouvée et retrouvée malgré soi à la source du geste créateur. De là découle toute la distance, l’humilité mais aussi la persévérance mise par l’artiste au service d’une quête millénaire : se découvrir soi au cœur de ce qui n’est pas soi et donner vie à une œuvre qui, réduite à sa plus pure dimension spatiale et sans sortir d’elle-même, est capable de porter un monde, son esprit et sa vision.
Espace 20/20, huile sur toile, 114x146cm, 2019.
Les trois colonnes, huile sur toile, 162x130cm, 2019.
Derrière viendra la plage, huile sur toile, 162x114cm, 2019.
La commode, huile sur toile, 146×97, 2018.
Une coupe de fruits, huile sur toile, 46×27, 2018.
Les étoiles s’envolent, huile sur toile, 130x195cm, 2018.
■ Thibaud Josset
En permanence :
Galerie Barlier 36, rue de Penthièvre 75008 Paris
+33(0)149530005
+33(0)619301857
contact@galeriebarlier.fr
Plus d’informations sur : galeriebarlier.fr
L’inauguration de la première édition de la Biennale.
Rémy Aron, à l’inauguration de la première édition de la Biennale internationale de Dafen.
Regulations of the 2nd Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen, 2020
Under the national development goals of “the Belt and Road” initiative and the Guangdong-Hong Kong-Macao Greater Bay Area, the cultural brand of Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen (Dafen Biennale for short) continues to exert its international influence, with Shenzhen, the pioneer city of reform and opening-up, as a foothold, continuously radiating outward, promoting the new trend of cultural industry development with stronger confidence, and setting the standards of artistic creation.
This exhibition continues to adhere to the promotion of oil paintings with creativity and individuality, with a special focus on painting, academic and artistic characteristics. Through this exhibition, Dafen will become a platform for China to understand the world and a window for the world to acknowledge China, thus facilitating the exchange and development of artists from all over the world in terms of culture and art.
I. The Designation of the Exhibition
The 2nd Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen, 2020
II. Exhibition Time, Venue and Sum of Exhibits
Exhibition Time: September, 2020
Exhibition Venue: Dafen Art Museum, Shenzhen
Sum of Exhibits: Approx. 280
III. Exhibition Theme
Theme: Home and Co-existence
Interpretation of the theme: Building a beautiful home is a common dream of mankind. We should respect nature, promote green development, and enable the concept of ecological civilization and human symbiosis to be deeply rooted in the hearts of people.
In the development of globalization, we are in a relationship featuring diversity, complementary, intertwined interests, and equality. The interdependence, reciprocity and co-existence between human and nature, human and society, and between human themselves have constituted a global symbiosis system. Only when different countries and different ethnic groups work together to build a comprehensive and harmonious home for human with different cultures, can we jointly build a community of shared future, make life better and achieve harmonious symbiosis.
IV. Organizations
Sponsors:
China Artists Association
CPC Publicity Department of Shenzhen Municipal Party Committee
Shenzhen Federation of Literary and Art Circles
CPC Shenzhen Longgang District Committee, People’s Government of Longgang District
Organizers:
Fine Arts Center of China Federation of Literary and Art Circles
Shenzhen Artists Association
Longgang District Culture, Radio, Television, Tourism and Sports Bureau
Buji Sub-district Office of Longgang District, Shenzhen
Co-organizers:
Dafen Art Museum, Shenzhen
Organizing Committee:
The Organizing Committee of “The 2nd Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen, 2020” is set up to strengthen the guidance of organizing and preparatory works. This committee is comprising of honorary directors, executive directors, deputy directors, secretary generals, commissioners, office directors and deputy office directors, and will take all responsibility for coordinating sponsors, organizers, co-organizers and related departments and is responsible for guiding the preparation and exhibition works of the Dafen Biennale.
Honorary Directors: Fan Di’an, Li Xiaogan
Executive Directors: Xu Li, Chen Jinhai, Li Ruiqi, Zhang Yong
Deputy Directors: Tao Qin, Ma Fenghui, Liang Yu, Dai Jintao
Secretary Generals: Hu Gengxiang, Shang Boying, Dong Xiaoming, Dong Junxin
Commissioners: Ning Pingping, Liu Bin, Liu Deping, Min Yuhui, Li Kungang, Chen Xiangbo, Yang Xiaoyang, Chen Qiping, Liu Yajing, Chen Xiangbing, Hao Qiang, Liang Jian, Zhang Ke
Office Directors: Liu Zhong, Ning Pingping, Min Yuhui, Chen Xiangbo,
Deputy Office Directors: Lv Yanfeng, Yang Xiaoyang, Chen Qiping, Liu Yajing
Exhibition Editors: Wang Wei, Lu Weixuan
V. Requirements for Participating Artists and Works
The participating works of the 2nd Dafen Biennale are expected to come from all over the world, and the representative oil paintings will be selected. The specific requirements are:
1. Domestic and foreign participating works of Dafen Biennale can be submitted freely and are collected globally.
2. The participating works are supposed to be oil paintings created after 2016, and should be the artist’s own original works. All the rights and interests of the submitted works belong to the artist himself/herself. The submitted works should focus on aesthetic taste and artistic quality. Each person should submit no more than 2 works (including co-created works).
3. The length and width of oil painting works should be no less than 1m (excluding the outer frame), and each side length of wooden box should be less than 2.4m after the post is packed. The packaged weight should not exceed 100kg.
4. Once being selected, the participating works should be framed by the artist, and the inner and outer frames should be firm. The frames should not have nails and exposed sharp objects. If the participating works have mirror frame, it should not use glass mirror and could use plexiglass or transparent plastic board.
5. The Organizing Committee has the right to refuse the participating works which are not in accordance with the information in the forms submitted by artists or which are over-sized, overweight, smelly, difficult to be transported and arranged for exhibition, or are dangerous to the visitors.
6. The participating works are required to be original. Once plagiarism is found, the work will be disqualified for selection and participation in the exhibition. Once the selected works have been found to have mistakes related to politics and history, violations of public orders and customs, and hurt the feelings of the Chinese people, the Organizing Committee should have the right to immediately cancel all the qualifications about it, such as being selected and published and participating in exhibitions and conferences. The Organizing Committee reserves the right of final interpretation of related issues.
VI. Participating Method and Relevant Schedule
1. Submission Time: Late November, 2019 to April 15, 2020.
2. Evaluation: Dafen Biennale adopts the online submission, and the participating artist should log on the website (website: http://dfbiennale.artron.net/) and submit the information to complete the registration according to the requirements. Each participating artist needs to submit high resolution images of the work in JPG format (more than 8 million pixels or no less than 5MB) and is required to complete the registration form on the official website. The form must be clearly filled out, without missing items, and the submitted materials will not be accepted if exceeding the submission time. The Organizing Committee will review images of domestic and foreign participating works, and all participating information will be archived. Once submitted, the materials will not be returned, please keep the original copy. The Organizing Committee does not accept works submitted via email, photos or the original works sent by post.
3. The Results of Evaluation: The Organizing Committee will select the works based on the photos of works and the results will be announced on the official website of the Dafen Biennale in July, 2020. Meanwhile, the Organizing Committee will notify the selected artists to clarify the responsibilities, rights and obligations of both parties.
4. Registration and participation fee is not required.
5. The Organizing Committee reserves the rights as follows: freely exhibit the participating works, freely take photos of these works freely and use these photos openly free of charge, use the artist personal information listed in the registration forms for domestic and foreign publicity works of the exhibition, and publications of paintings albums etc., and the image reproduction rights including developing biennale souvenirs, and the right to publish the works in the relevant media and networks for long term.
6. All the participating works and participants of Dafen Biennale should be deemed to have confirmed and complied with the requirements of the notice.
VII. Packaging, Transportation and Insurance of Participating Works
1. The Organizing Committee covers the cost of round-trip transportation fees for participating works from overseas (from the country in which the works are located to Shenzhen, China). For domestic participating works, only the returning cost is covered.
2. The participating artists should cover the cost of round-trip insurance of transportation by themselves for their works. The Organizing Committee will refuse to offer carriage service for uninsured works, and will be responsible for the insurance of the participating works during exhibition.
3. The Organizing Committee will inform the foreign artists the confirmed carrier agency by website announcements and e-mail in time. The carrier agency will arrange their staff to contact foreign artists in a timely manner. The foreign artists should properly pack participating works as required, and put them in a fumigated box and give it to the carrier agency designated by the Organizing Committee, and clearly mark the designated exhibiting number offered by the Organizing Committee on the outside of the packages before August 10th, 2020. In order to complete customs clearance smoothly, if the packaging materials of foreign participating works is raw wood (including all materials used for packaging works such as crates, mats and wedges, etc.), the raw wood must be fumigated, and the artists are required to mark the national IPPC (International Plant Protection Convention) logos on at least both sides of packaging materials. In addition, the artist should bear the cost of packaging, and the carrier agency will be responsible for picking up the works.
The domestic artists should post the packed participating works to the designated location of Organizing Committee and clearly write the designated exhibiting number offered by the Organizing Committee on the outside of the package box before August 10, 2020. The post must be “door” to “door”. The fees of posting works to Shenzhen should be borne by the artists, and the fees of shipping works back will be borne by the Organizing Committee.
Participating artists should ship the corresponding works or deliver them to the carrier agency in time, and should not replace works with other ones without permission, otherwise the Organizing Committee has the right to refuse it. If participating works can not be delivered to carrier agency or shipped to the designated place in time, the
Organizing Committee will not be responsible for the consequences that the works can not be exhibited in this case.
The Organizing Committee will not accept any unselected works, and will not undertake any obligation of the works.
4. For any selected works damaged during transportation due to poor packaging, or broken, shed, deformed or suffering other changes due to their own instability or weakness, or damaged in the process of transportation at artist’s own risk, the Organizing Committee will notify the artist in time, but will not take any responsibility of it.
5. The Organizing Committee will be responsible for returning the selected works. For the foreign works sent by the undesignated carrier agency, the Organizing Committee will not be responsible for returning them. If those works do need to be returned, the artist should negotiate with the Organizing Committee before September 15, 2020.
VIII. The Benefits of Artists
1. Each participating artist will receive a copy of “The Collection of the 2nd Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen, 2020”. The Collection will be published, with all participating works, the introduction of artists, work descriptions and other related text contents being included .
2. The selected works will be awarded the certificate issued by the Organizing Committee.
3. For the selected domestic participating works (the top 60 pieces), the artists will have the one chance of applying to become a member of China Artists Association.
IX. Works for Donation
The organizing committee accepts free donations. Artists who are willing to donate participating works voluntarily should mark in the column of the work registration form. The donated works should be the original copy of the exhibits. The Organizing Committee will issue certificates to the artists who donate their works and hold donation exhibition in due time.
X. Academic Symposium
1. Relevant international academic symposiums will be held after the opening ceremony of the exhibition. Members of the Organizing Committee, domestic and foreign participating artists and influential critics, curators and related scholars will be invited to the symposiums.
2. The topic of the symposiums will focus on the theme of the exhibition, such as “Home and Co-existence”.
XI. Contact Information
Address: Dafen Art Museum, Buji Sub-district, Longgang District, Shenzhen, China
Postal Code: 518112
Tel: (Beijing Time: 9:00 – 18:00)
86-755-84732622 (for domestic including Hong Kong, Macao and Taiwan regions)
E-mail: china2df@163.com (for domestic including Hong Kong, Macao and Taiwan regions)
dfbiennale@hotmail.com (for foreign)
Note: All artists who apply to participate in this Dafen Biennale are deemed to have agreed to the regulations mentioned above and related rules in the application form. The Organizing Committee of the 2nd Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen, 2020 has the final interpretation for the contents of this regulations.
The Organizing Committee of Dafen International Oil Painting Biennale, Shenzhen
La peinture reste un médium irremplaçable pour l’humanité. 对人类而言,绘画仍然是一种不可替代的媒介。 À toutes les époques et sur toutes les latitudes, elle fut le miroir de l’homme et de la société à laquelle elle appartenait. Mais on ne peut pas dire que toutes les sociétés ont produit un art pictural d’égal valeur et d’égale intensité. 无论何时何地,绘画都是人与社会的镜子。 但并非所有社会产生的绘画艺术都具有同等的价值和同等的张力。 Il est certain, cependant, que quinze mille ans avant notre ère les immenses artistes qui ont dessiné les grandes fresques de Lascaux devaient être insérés dans une tradition et une société organisée et évoluée avec ses apprentissages, ses codes administratifs et spirituels. Le langage pictural commence bien avec la préhistoire.. 但可以肯定的是,一万五千年前,绘制了重要的拉斯科洞窟壁画的杰出艺术家们来自一种传承,来自一个随着学习、管理和宗教规则演变的有组织的社会。绘画语言诞生于史前时代…… Mais, sans refaire ici toute l’évolution de l’art depuis ces temps très anciens, je prendrai simplement un moment clef, véritablement déterminant qui engage toujours aujourd’hui la production artistique contemporaine. 但是,在这里,我将不对自古以来艺术发展的整个历程再做赘述,而只是截取一个真正具有决定意义的关键时刻,一个直至今日仍然影响当代艺术创作的时刻。 Nous pouvons avant d’aborder ce point historique, affirmer qu’il y a eu dans l’histoire de la peinture deux grandes civilisations: La civilisation de la Méditerranée et la civilisation chinoise. L’une et l’autre ont eu des développements différents, à mon avis, à cause de la place qu’elles ont réservé à l’Homme dans l’Univers.
La civilisation occidentale depuis les Égyptiens jusqu’aux chrétiens à considérer l’homme au centre de ses préoccupations tandis que la civilisation chinoise avec le Taoïsme et le Bouddhisme a considéré que la nature est l’objet central de la méditation.
L’homme contemple cette immensité depuis une place minuscule et très modeste. La Chine demeure le grand pays de la peinture qui reste le médium entre l’homme et les mystères des questions sans réponses. C’est, à mon avis, l’une des raisons qui font que les chinois sont un peuple très cultivé et passionné par la peinture. 在讨论这个历史转折点之前,我们可以断言绘画史上有两个伟大文明:地中海文明和中华文明。 在我看来,这两个文明中,人在宇宙中的位置的不同决定了它们不同的发展。
Mais revenons au fil de notre sujet et retrouvons nous dans la deuxième partie du XIXe siècle. Notons bien que, jusqu’à cette période, quand on voulait représenter le réel qui nous entoure on devait faire appel à des professionnels qui avaient appris à représenter les choses sur une surface à deux dimensions. 回到我们的主题,来到十九世纪下半叶。要注意的是在那之前,当我们要描绘周围的真实世界时,我们必须求助于那些学过如何在二维平面上描绘事物的专业人士。 Mais à partir de la photographie cette mission de donner une image ressemblante du monde, qui était assurée par la peinture, se trouve beaucoup moins pertinente. La photographie offrait donc, dès son invention, une représentation du réel et une trace pour la mémoire suffisamment exacte et efficace pour ne plus avoir obligatoirement recours au travail des peintres. N’oublions cependant pas que la photographie ne donne qu’une image – monoculaire – du monde et donc plate. 但是从摄影诞生后,这种曾经由绘画承担的、如实描绘现实的任务就不再适合由绘画来承担了。
C’est très important car cela est très différent de tout le travail du peintre et des apprentissages du dessin qui sont des efforts pour transposer sur deux dimensions la perception spatiale du spectacle qui nous entoure. Je pense donc que, parallèlement, la photographie en remplissant cette mission documentaire, a libéré la peinture de la représentation formelle en la laissant exprimer plus directement son rôle poétique et spirituel pour l’humanité. D’ailleurs cette partie poétique de la peinture a toujours été ce qui a fait la différence entre les grands maîtres et les simples exécutants. 这非常重要,因为它与画家的工作和绘画的学习都大不相同,后者是努力将我们对周围景象的空间感知转换为二维的。
À cette période, la deuxième partie du XIXe siècle, aussi bien en Occident qu’en Chine le moment est crucial car il s’accompagne d’un progrès évident dans les sciences et les techniques ainsi que d’une évolution considérable qui s’est faite dans les domaines des sciences de l’homme, ses relations sociales ainsi que dans sa compréhension de lui-même avec la psychanalyse. Ces grandes révolutions techniques et intellectuelles ont été concomitantes d’une remise en question des pratiques religieuses comme ciment de la psychologie individuelle et de la société.
L’homme s’est donc retrouvé nu dans la vérité de sa solitude en face de ses propres limites et de l’autre. Les arts picturaux ont suivi ces évolutions et tous les changements de la société. 因此,人类面对自身的极限和其他极限,感受到了赤裸裸的孤独。
绘画艺术追踪记录了这些演变和社会的所有变化。
Je soulignerais aussi qu’en Occident à partir de la commune de Paris et les années 1870 jusqu’à la première guerre mondiale, tous les grands mouvements picturaux se sont succédés.
我要强调,在西方,从19世纪20年代巴黎公社直到第一次世界大战为止,所有重大的绘画运动一个接一个。
Bien entendu, les impressionnistes et Cézanne, qui a ouvert de son côté la porte du cubiste, puis des fauvistes et toutes les expériences sur la composition, la forme et la couleur.
意思是,印象派画家,打开立体派大门的塞尚,然后是野兽派画家以及所有构图、形式和色彩的实验。
Malheureusement la guerre de 14 qui concrétisera le début du XXe siècle, fut , à mon avis, le suicide de toute la tradition de la culture occidentale. D’ailleurs les artistes qui ressentaient cette catastrophe profondément se sont investis dans le mouvement Dada.
不幸的是,我认为20世纪初的第一次世界大战,是整个西方文化传统的自取灭亡。
此外,深深感受到这种灾难的艺术家们投入了达达主义艺术运动当中。
Marcel Duchamp, qui fit parti de ce mouvement qui voulait rejeter toutes les règles de l’art pour faire « n’importe quoi et n’importe comment », exposa donc sa « fontaine » à New York en 1917. Je ne veux pas qu’on oublie qu’en même temps, Monet peignait les Nymphéas et mourait en 1926. On connaît toutes la suite et les nombreuses et terrifiantes horreurs qu’a dû vivre l’Humanité durant tout ce XX ème siècle. 参与这项运动的马塞尔·杜尚(Marcel Duchamp)想要拒绝一切艺术规则,“干什么都行,怎么干都行”,于1917年在纽约展出了他的作品《喷泉》。
不要忘记,与此同时,莫奈画了一系列《睡莲》,并于1926年去世。
然后是人类在整个20世纪经历的许多可怕与恐怖之事。
Aujourd’hui l’art conceptuel, issu bien entendu de cette période, a envahi le champ de la création artistique en Occident dans les circuits officiels et les milieux financiers, pour arriver à cette fin de siècle à un art financier international qui n’est finalement que de la spéculation sans aucune attention au rôle de l’art dans la société. Le discours a gagné sur l’initiation et la pratique, dans les grandes école d’art. C’est un drame! 今天,在这段时期内产生的概念艺术在西方艺术创作领域已经侵入了官方圈子和资本界,从而在20世纪末成为了一种国际化的资本艺术,它只是投机,丝毫不关注艺术在社会中的作用。在艺术学院中,这种趋势胜过了知识的传授和实践。而这是一个悲剧!
En Occident nous avons dans l’éducation aux arts depuis quarante ans, fait « table rase du passé », tout oublié, tout balayé, alors que la culture artistique c’est comme la culture du goût en cuisine, ça s’éduque. Et, il est important de rappeler ici la phrase de Picasso: « la peinture c’est comme le chinois, ça d’apprend ». Cela veut dire pour les français : c’est particulièrement ardu et compliqué! 在西方,四十年来,我们在艺术教育中“一扫而光”,忘记一切,清除一切,但是对艺术的鉴赏力就像是对烹饪的鉴赏力一样,是需要训练的。
Cependant, nous sommes au début du XXIe siècle alors que tous les rapports de l’humanité à elle-même doivent à nouveau changer afin qu’elle puisse essayer de vivre dans la concorde et dans l’organisation collective de notre village partagé, la Terre.
En effet, les problématiques de la relation de l’homme avec ses traditions et avec ses territoires, la finitude de nos ressources et la préservation de notre planète sont bien des questions qui doivent toutes nous motiver pour agir ensemble. 但是,我们正处于二十一世纪初,人类与自身的所有关系都将再次改变,以便人类能够和谐地生活在共同的地球村这种集体组织当中。确实,人类与传统和领土之间的关系,资源的有限性和对地球的保护这些问题应该成为激励我们共同行动的问题。
À ce moment de mon propos pour ne pas continuer au sujet d’idées trop générales et bien que je sache néanmoins que le verbe et les paroles, sont peu faits pour la transmission de nos arts, je vais essayer de vous dire avec des mots, quelles sont mes préoccupations personnelles comme peintre et celles qui occupent mon cœur d’artiste. 说到这里,我不想继续讨论太笼统的概念,尽管我知道语言和话语不怎么适合用来传播艺术,我将尝试通过语言告诉你们,作为画家我个人关心的问题以及那些萦绕我心头的艺术问题。
Je dirais d’abord que pour moi l’art n’existe pas en soi, il n’existe comme dans le sport, que des disciplines artistiques et j’essaie simplement de pratiquer et de comprendre la peinture. La peinture est l’une de ces disciplines, faite de règles et d’émotions. Elle nous occupe aujourd’hui. Tout ce qui fait la peinture pour moi, alors que le prétexte peut être, soit la réalité du spectacle du monde, soit des taches venant de mon chaos intérieur, est du même ordre. Il me semble que je manipule les mêmes problématiques.
J’essaie, dans le langage des formes, de m’approcher de l’unité et de la cohérence dans l’espace du tableau. Pour moi, il doit vouloir se construire à l’unisson de la nature. En effet, mon travail prend sa source dans l’expérience du regard.
Je revendique que la peinture est une aventure extraordinaire pour lutter contre l’uniformisation du mondeet qu’elle permettra dans cette grande famille de la peinture de conserver le goût du voyage intérieur. 我尝试用形式的语言来寻求绘画空间中的统一与连贯。对我来说,一幅画的构建必须与自然一致。实际上,我的作品源于目光的体验。
我宣布,绘画是与世界均质化作斗争的非凡冒险,它能够在绘画这个大家庭中保留对内心探索的兴趣。
Je n’oublie pas non plus la leçon de Cézanne qui nous suggère de voir la nature en profondeur et en même temps nous indique la méthode en nous disant que ce ne sont simplement que des taches posés côte à côte ou dans l’ensemble du format qui articulent le tableau.
Je crois bien que ce sont ces taches que je tente de conduire qui m’entrainent à élaborer des architectures. Elles m’emmènent comme des escaliers de nuances dans des circulations lumineuses qui m’emportent. Je pense vraiment qu’il faut cultiver, les effets que l’on apprend de la nature et retrouver la respiration et le souffle par le geste et donc l’émotion, maitrisé et libéré à la fois. Le chemin est étroit! 我相信,正是这些我试图安排的点,让我创造出各种构造。它们像各种色调的阶梯一样把我带入令我心驰神往的光的流动中。
Le résultat ensuite si j’ai pris la bonne attitude, se trouve sans vouloir et, comme le tireur à l’arc zen, est par-delà sa volonté et, finalement n’a que peu d’importance par rapport à la marche des étoiles…
如果我采取了正确的态度,像弓道练习者一样超越自己的意志,最终,相对于星辰的运行结果并不重要……
Cependant, il faut être vrai et conscient, et – voir dans la nature – les surfaces qui réagissent en valeur et en couleurs, les unes sur les autres, les unes par rapport aux autres et se livrent les luttes extraordinaires. Cela s’appelle les contrastes simultanés, ils provoquent les circulations lumineuses et sont la vie. C’est la base de mon fonctionnement.
Je découvre tous les jours que les circulations lumineuses agissent – dans l’espace – en valeur, en couleur et en dimension. 但是,必须是真实和自觉的,并在自然中看到那些表现为明暗变化和色彩的平面,这些平面重叠,相对,并互相争斗。
这就叫做同时对比,它们引起光的流转,这就是生命。
这也是我运作的基础。
我每天都发现光的流转在空间中呈现为明暗变化、颜色和体积。
Je n’oublie pas non plus, comme le disait Gauguin qu’ un centimètre carré de vert est moins vert qu’un mètre carré. Attention – à la couleur locale – car dans nos affaires, il n’y a que des rapports…
La mécanique de la lumière qui s’articule dans les limites du format par la gamme des valeurs et la géométrie dans l’espace sont, pour moi, les outils de ma pratique avec lesquels je me bats pour donner le plus de justesse au fonctionnement du moteur qui se fait sur ma toile en tentant de lui insuffler l’unité et la vie.
Il faut se mettre dans un état de « non-savoir savant » comme le disait Saint Jean de la Croix, car bien qu’il faille travailler pour apprendre, on ne sait rien au bout du compte mais il faut continuer à aller à l’école des maîtres.
Je me rappelle une anecdote sur Michel ange : Le vieux maître, un carton à dessin sous le bras, rencontre, alors qu’il marchait vers le Forum romain, un de ses amis de bon matin qui lui pose une question. Où vas-tu si tôt Michel-Ange? Et le maître de répondre: « Je vais à l’école » Je ne me sens pas en train de peindre pour faire des peintures mais pour approcher et pratiquer « La peinture ».
Je travaille pour être compris de mes « amis » qui sont dans les musées, sous le regard merveilleux et bienveillant de ces maîtres qui sont mes phares! En effet, une peinture est bien, même si la comparaison peut paraître triviale, une mécanique ou un moteur qui doit être efficace ou tous les détails sont mis à la raison comme le disait Ingres ou bien sont rejetés comme le suggérait Matisse. Voilà bien, à mon avis, le sens de la poésie plastique que je tente de développer et qui est à juger, à regarder et à contempler comme la musique, en dehors du sens descriptif de l’image.
Pour moi le tableau est une surface et un périmètre sacré. Il représente l’univers tout entier et les limites que l’art lui impose sont des nécessités que je vénère et qui me donnent ma liberté.
Il n’y a, à mon avis, qu’à partir des limites que des rapports harmonieux peuvent se concevoir. Donc entre les quatre côtés de mon tableau se joue ma vie et je tache de me mettre dans les conditions de la découverte, la réussite ou l’échec n’ayant que peu d’importance. Je cultive mon idéal d’ordre et de méthode même si les tableaux que je laisse vivre seuls et que j’abandonne, ne sont pas pleinement satisfaisants.. Quand je les rencontre chez des collectionneurs, je vois bien toutes les insuffisances mais ils me renvoient un témoigne de temps révolus.
Pour continuer à essayer de traduire par des mots l’articulation de mon travail, je peux dire que le tableau est pour moi d’abord une architecture, une architecture sacré, je veux dire que le tableau est orienté, il a, une gauche et une droite, un haut et un bas. Il est debout comme l’homme ou l’entrée du temple. La surface du tableau évoque grâce aux artifices que je décris, une profondeur, une épaisseur et un centre du drame qui donne la clé du mystère, comme dans le temple et la table du sacrifice. Le travail consiste bien pour moi à vivifier et affirmer les alignements naturels ou inventés qui structurent l’espace.
Enfin toujours pour moi- même, il y a l’admiration des maîtres qui sont mes compagnons de vie et en même temps l’amour de la nature tous les matins quand le soleil se lève.
Enfin je dois souligner que la critique en art ne peut que donner un avis négatif. On ne peut que dire « non ça ne va pas », car la solution n’est jamais évidente elle est toujours mystérieuse et riche de découvertes individuelles. J’ai dit deux mots sur le format du tableau qui est le secret de toute composition. J’ai dit deux mots sur la réalité du monde. J’ai dit deux mots sur les maîtres mais la matière essentielle qui nous occupe est la lumière. La lumière est la vraie matière qui m’offre la richesse du monde.
En effet quand je regarde la nature je n’y vois pas la description des choses nommés par le verbe mais bien d’autres formes qui sont celles que la lumière donne aux choses. Pour ma part je considère que l’essentiel du parti qui va permettre de composer un tableau se trouve dans l’abstraction de la forme de la lumière.
La couleur n’est qu’à suggérer et je pense bien qu’elle doit être soumise à l’ordre et à la hiérarchie des valeurs comme dans toute l’histoire de la peinture. Pour moi donc, c’est cette abstraction de la forme de la lumière qui fait bien entendu le passage entre la peinture figurative et abstraite. D’une certaine façon c’est par l’abstraction qu’une peinture figurative me parait grande et par sa relation avec la nature qu’une peinture abstraite peut-être importante.
En effet rappelons nous le mot de Delacroix: « on voit si un tableau tient, de loin, quand on ne distingue pas le sujet » et je peux ajouter « à l’envers » pour sentir si l’orchestration des valeurs et des couleurs est bonne.
Je terminerai ce propos en disant que la lumière, pour moi, doit être sous-tendue par des directions intérieures et une géométrie dans l’espace qui s’appuie sur le format pour dégager une échelle poétique et une unité plastique. Pour terminer, je ne suis pas un intellectuel.
Je ne suis qu’un peintre chez qui prime d’abord le désir, l’envie de peindre, la passion de la peinture, là est l’essentiel.
Tout ce que j’ai dit n’est pas « conceptuel », ce n’est que la réflexion d’un homme qui naturellement regarde un peu ce qu’il vient de faire et essaie de comprendre, à postériori, son expérience de l’émotion et du regard. En paraphrasant Rabelais, je dirais que « la peinture sans conscience n’est que ruine de l’art », en effet, l’art sans racines et sans quille, s’en va à la dérive…
La peinture demeure, comme toujours, un langage particulier. Elle n’a jamais été dans toute son histoire, le réel, mais une autre réalité, une transposition proprement humaine puisqu’il s’agit simplement de couleurs posées, assemblées et organisées sur une surface.
En effet, la peinture est bien une langue qui a sa grammaire et son vocabulaire spécifique, donc comme le disais le grand Léonard, « una Cosa mentale ».
的确,绘画是一种具有语法和特定词汇的语言,正如伟大的达芬奇所说的那样,是“一种心理上的事物”。
Enfin, mon combat entre « la règle et l’émotion qui se corrigent, l’une l’autre» comme le disait Braque, continue, c’est mon chemin et ma vie… 最后,正如布拉克所说,我在“互相纠正的规则与情感”之间的斗争仍在继续,这是我的道路和我的人生……
« Le Temps continue » est une manifestation qui contribue à construire un pont, essentiel pour la peinture, entre les artistes de Chine et de France.
Le Temps continue, cliquez sur l’image pour vous inscrire.
Ce pont aura trois piliers qui soutiendront la structure de l’événement :
Le lancement du premier numéro des Cahiers de Chine de l’Univers des arts. Les « Cahiers de Chine » doivent devenir un vecteur de communication fort entre le monde de l’art vivant de Chine et de France.
L’exposition à la galerie Barlier qui regroupe des artistes importants de France et de Chine. Cette galerie qui a une histoire déjà ancienne et une réputation reconnue, va être le centre de ralliement de nos projets et l’espace d’expositions et d’événements autour de la peinture.
Enfin l’intervention d’une jeune artiste chinoise qui a transformé la violence des manifestations parisiennes qui ont brisé les vitrines, en une ouverture rayonnante qui anime la rue de Penthièvre tout en donnant du sens à notre désir de partage et de solidarité entre les artistes de nos deux pays.
Rue de Penthièvre, de Xu Ke, cliquez sur l’image pour vous inscrire.
A côté de l’exposition, une conférence autour de la violence, avec sur le plateau des spécialistes des différents secteurs, le 16 octobre à 18h30 :
Dialogue sur la violence, la paix et l’art, cliquez sur l’image pour vous inscrire.
Rémy Aron, artiste-peintre et président de l’Association française des arts plastiques
Franck Baylé, professeur des universités-praticien hospitalier à l’Hôpital Sainte Anne et collaborateur de l’INSERM
Henri Hude, écrivain et philosophe, fondateur du centre « Éthique et environnement juridique » à Saint-Cyr et de la Société internationale d’éthique militaire en Europe (EURO-ISME)
Claude Payen, traducteur littéraire et ancien combattant de la Guerre d’Algérie
Xu Ke, artiste textile et designer, auteure de l’installation « Rue de Penthièvre »
Animé par Tjeri Liu, commissaire d’exposition, sociologue et traducteur
La conférence est télédiffusée en direct sur Facebook et une version sous-titrée en chinois sera diffusée après la conférence.
Commissaires des expositions :
Rémy Aron, président de l’Association française des arts plastiques (Afap)
Francis Barlier, galeriste fondateur de la galerie Francis Barlier
Tjeri Liu, commissaire d’exposition, traducteur et sociologue
Rémy Aron, intervention à la Biennale de Pékin 2019
Intervention de Rémy Aron à la Biennale de Pékin.
Si l’on mélange toutes les couleurs cela donne un ton indéfini et propose à notre regard une grisaille incertaine qui paraît sans attrait.
Mais en portant une attention plus grande à ce mélange, qui n’est en vérité que la réalité de notre humanité car nous sommes tous de la même espèce, on va pouvoir retrouver la nécessité de la nuance.
En effet, comme le disait le grand poète français Paul Verlaine,
Il nous faut de la nuance avant toute chose…
« Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor »
Et le peintre Paul Cézanne dit aussi qu’il ne voyait que des gris dans la nature alors que l’on sait combien ses tableaux sont architecturés par le ton et la couleur juste.
C’est bien là, à mon avis, avec la nuance que se trouve la poésie picturale avec la conscience raisonnable des rapports harmonieux.
En effet, la couleur doit être suggérée et les rapports de tons plus recherchés que la violence du cirque contemporain et des images désaccordées et vulgaires, produites par les nouvelles technologies qui nous assaillent en permanence dans notre quotidien.
La globalisation du goût en occident et, le marché de l’art international qui est devenu presque exclusivement financier, depuis la fin de la dernière guerre mondiale sont une mauvaise direction pour la survie spirituelle de l’humanité.
L’évolution, politique, scientifique, idéologique et historique, engendrée par de multiples facteurs durant tout le 20ème siècle en Occident nous a amené face à ce mur de la triste uniformisation.
Par ailleurs, notre terre, peuplée de notre humanité, est un village que l’on sait trop bien, aujourd’hui, très limité.
Il nous faut impérativement tenir compte de ses limites pour le futur de notre terre et de nos arts en particulier.
Notre maison commune est divisée en de multiples appartements qui ont tous une spécificité originale.
D’ailleurs, souvenons-nous de la parole du grand Boileau dans l’art poétique qui suggérait tellement bien les limites nécessaires, le format, qui doit présider à toutes les compositions pour une œuvre poétique.
Il évoquait en quelques vers toutes les grandes motivations qui nous font agir comme artistes :
« Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu ;
Que d’un art délicat les pièces assorties
N’y forment qu’un seul tout de diverses parties »
Nous devons en effet tous reprendre conscience que l’art commence par l’affirmation, et je dirais presque la vénération, des limites.
Les limites de notre tableau, cette surface que nous nous donnons comme peintre, sont notre liberté et nous permettent de plonger dans l’aventure picturale, et d’inventer l’espace plastique. C’est dans ce format que nous écrivons nos émotions et les mettons en ordre dans une articulation et une hiérarchisation de formes assemblées.
Nous créons des compositions que l’on souhaite les plus cohérentes possibles dans le langage des surfaces plastiques et nous voulons qu’elles expriment avec l’originalité de notre sentiment intérieur, le souhait de l’unité qui est en chacun d’entre nous.
En effet ce désir d’unité est bien ce qui nous fait vivre comme artiste !
Là est le moteur de nos créations, de notre envie, de notre respiration au monde.
Ce désir d’unité, dans la diversité des expériences et des pratiques, porte témoignage de ce que nous pouvons espérer de la société tout entière.
L’unité dans la diversité des nuances est bien notre crédo.
Nous savons bien aujourd’hui que chaque individu comme chaque espèce vivante possède dans lui-même une originalité. La science nous le montre tous les jours par les découvertes successives autour de l’origine du vivant.
La diversité des sociétés humaines après tous les cycles de l’évolution, concrétise bien des données génétiques qui se sont cristallisées.
Mais l’esprit humain est riche aussi de ses apprentissages et de sa culture, je veux dire de l’environnement culturel dans lequel il est né et s’est développé.
Cette « culture » dépend de sa formation dans la tradition de la société à laquelle il appartient. En effet l’homme a besoin des racines de son environnement culturel pour se construire et que son cerveau atteigne sa maturité.
Les grandes civilisations ont produit des différences. Ces différences d’approche sont incontestablement une richesse, pour l’individu et pour l’humanité tout entière.
Cette diversité des nuances certainement plus que des couleurs lui permettra d’éviter l’ennui qui serait la pire chose qui puisse arriver à notre monde car il faut absolument tenter d’éviter l’uniformisation !
En effet, ces différences sont bien le sel de la vie, même si nous avons aujourd’hui du mal avec le bruit général de la philosophie ambiante du progrès et de l’universalisme, à les percevoir clairement. Ce sont elles qui font chanter la vie et donnent des musiques délicieuses à la délectation des choses de l’art.
Mais ne pensons pas que ce soit chose aisée et n’oublions pas ce que disait André Gide par une formule lapidaire de la création artistique :
« L’art nait de luttes, vit de contraintes et mœurs de liberté. »
Aujourd’hui, je le souligne, il faut bien revenir à la bonne compréhension de la composition artistique.
Car pour être harmonieuse une œuvre d’art doit certainement procéder d’ordre et de hiérarchisation des valeurs.
Mais cette bonne méthode doit rester ancrée dans la culture spécifique de chaque peuple et de chaque civilisation afin que la diversité et la profondeur des expressions culturelles puissent s’exprimer pleinement et conserver une originalité de caractère en accord avec les racines des peuples.
Pour finir ces quelques mots je pense que le moment historique est venu après un siècle de bouleversement politiques économiques et culturels, de retrouver le regard sur les choses simples et naturelles.
Pour les peintres il s’agit du regard sur la nature et d’entrer à nouveau dans la compréhension de ce vocabulaire irremplaçable que la lumière nous révèle.
C’est bien pourquoi je suis convaincu que le monde a besoin des peintres car ils aident à voir les formes merveilleuses que nous offrent le monde.
La circulation lumineuse révèle un spectacle extraordinaire au peintre qui est simplement le passeur du grand combat qui se déroule sous ses yeux de l’ombre de la lumière.
Il en extrait des configurations originales qu’il fixe dans des moments d’éternité.
Cette attitude naturelle permettra le vrai dialogue enrichissant de nos différences.
D’ailleurs la biennale de Pékin, nous offre une merveilleuse représentation de la diversité des expressions internationales. Car sa structure d’organisation et de sélection par les artistes et pour les artistes ainsi que par sa philosophie, doit rester la plate-forme indispensable du dialogue des artistes plasticiens du monde.
Nous devons tous aussi, d’un point de vue écologique et pour le développement durable de notre planète, encourager les peintres à reprendre le dialogue avec la nature. Cette proximité professionnelle avec la nature n’a, il faut le souligner ici, jamais été abandonnée par les peintres chinois.
Les peintures produites dans cette direction seront bien des témoignages, des traces de respect et d’amour envers, notre terre commune et pour notre humanité toute entière, afin qu’elle vive dans la paix et l’harmonie.
Les peintures que vous avez vues représentent 5 siècles de la peinture européenne. Voici les peintures montrées :