Présentation des « Cahiers de Chine »

Quand j’ai rencontré personnellement la Chine il y a bientôt 15 ans, il m’a très vite paru essentiel de favoriser la relation entre les artistes de Chine et de France.

Cette association, étant donné le contexte chinois et français, est déjà et sera dans l’avenir un des éléments moteurs de l’art dans le monde.

La Chine est en effet le grand pays de la peinture car la peinture représente le sommet de la vie intellectuelle de cette grande civilisation.

C’est pourquoi comme peintre et comme responsable d’association en France, j’ai toujours voulu fonder un outil qui permette une meilleure compréhension et entre les artistes de nos deux pays.

Aujourd’hui, Patrice de La Perrière et l’Univers des Arts nous ont offert cette belle opportunité.

Nous allons pouvoir développer lors des parutions régulières du magazine c’est-à-dire 3 fois par an des échanges autour de la peinture et les arts plastiques.

Les grandes structures qui permettent aux artistes de continuer à avoir une vraie influence sur l’évolution des arts en Chine, seront associées pleinement au contenu éditorial de ses cahiers de Chine, bien entendu si elles le désirent.

L’Association des artistes chinois, l’Académie nationale de peinture de Chine ou les Académies de recherche de la peinture à l’huile et de la peinture chinoise, seront, en effet, associées aux choix à venir.

Ses « Cahiers de Chine » monteront aussi toute l’importance des formations et des apprentissages en Chine.

Car les formations continuent à être structurés naturellement d’une façon éprouvée par toute histoire de l’art. C’est grâce à ses grandes formations, issues naturellement des pratiques classiques qui s’appuient sur la tradition des maîtres et sur le regard sur la nature que nous pouvons espérer une vraie modernité pour notre époque.

Ces formations conservent bien entendu une pertinence rare en Chine ce qui représente une richesse immense pour le monde tout entier.

Alors qu’en Occident nous avons mis toutes nos préoccupations sur les démarches individuelles et la créativité brute, nous espérons cultiver dans les pages de ce « Cahier de Chine », la poésie plastique et faire connaître toutes les aventures de la diversité des expressions qui sont foisonnantes dans le monde.

Nous allons contribuer à produire une union des traditions et de la modernité car c’est la seule voie pour un développement durable dont nous avons besoin car comme le conçoivent nos amis chinois la peinture est bien le passage entre les domaines matériels du confort de la vie humaine et les questions sans réponses, inhérentes à toute l’humanité.

Enfin, il faut être tout à fait transparent et clair pour la bonne marche de notre projet.

Ce n’est pas une opération commerciale mais un outil culturel auquel nous croyons beaucoup.

L’Univers des arts est un magazine déjà ancien qui nous ouvre ses portes dans une relation amicale et on pourrait dire presque familial, donc il faut trouver des moyens, tous ensemble, pour financer de manière pérenne notre « Cahier de Chine ».

Chacun doit trouver des sponsors, des soutiens, des galeries ou même de la publicité pour que les choix éditoriaux soient le plus libre possible.

Espérons longue vie aux « Cahiers de Chine » de l’Univers des arts que nous allons construire comme un pont vers une Renaissance.

Janvier 2019

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